Vous trouverez ici une liste des mythes en PACES. Nous ferons le point ensemble pour démêler le vrai du faux et vous aider à gérer vos a priori sur cette année particulière.
Si tu penses à un mythe qui n’a pas été évoqué, n’hésite pas à nous le soumettre, par exemple sur twitter (@TutoStrasbourg) !
La PACES est horrible et insurmontable.
L’année de PACES est éprouvante : c’est une année de concours vouée à la sélection.
Les matières sont parfois éloignées du domaine médical (ou paramédical) ce qui peut être décourageant.
Selon le caractère et la capacité de chacun à travailler efficacement, elle peut se révéler éprouvante. Elle dépend aussi de l’entourage, d’où l’intérêt de demander à être parrainé (un parrainage est organisé annuellement) par exemple.
Certains témoignent avoir bien vécu cette année ! Sans que ce soit toujours un moment de plaisir, elle est stimulante et vous pousse à vous surmonter. Votre entourage peut jouer et l’accompagnement que vous avez pour la vivre : c’est aussi pour ça que nous sommes là.
Vous pourrez également être intéressés par un certain nombre de cours !
Et quand bien même vous la vivriez difficilement, tous les ans certains la valident ! Elle n’est pas insurmontable et le jeu en vaut la chandelle.
La première année c’est la plus dure ! Après izi.
La pression est moindre de manière générale (quand bien même elle peut remonter selon votre choix de cursus et de carrière : par exemple les ECN en médecine selon la spécialité et le lieu convoité, mais aussi l’internat de dentaire ou pharmacie, ou encore le besoin d’être performant en sage-femme pour se faire sa place en Alsace où ils sont en surnombre). Ceci vous permettant de vous épanouir à côté plus sereinement, que ce soit dans votre vie personnelle ou en découvrant le monde de l’associatif typiquement.
Le fait de t’approcher concrètement pas à pas du métier que tu veux exercer, via les stages, ou même à travers des cours plus ciblés sur ta future profession, peut évidemment rendre ta scolarité plus stimulante.
Certaines années du cursus post-PACES sont donc globalement mieux vécues par les étudiants que l’année de PACES.
Ci-dessus : ta réaction quand tu auras connu les années post-PACES et que tu entendras ton entourage te sortir ce mythe.
La difficulté de la PACES réside dans la différence entre le lycée et la fac (autonomie, quantité de cours) et la sélection sanctionnant cette année (tout le monde ne passera pas, il s’agit donc d’être meilleur que les autres en plus d’être un soi plus performant et instruit.
Ensuite, les cours sont globalement bien plus denses et nombreux pour la plupart des filières. L’autonomie varie selon l’établissement (école et fac), mais reste présente en général. Vous découvrirez les patients dans la vraie vie et aurez vos premières responsabilités vis à vis d’eux, vous aurez à jongler entre les cours et les stages, entre la théorie et la pratique, entre l’apprentissage sur papier et la confrontation avec une réalité parfois déstabilisante.
On peut aussi rapidement évoquer le fait qu’une partie des étudiants découvrant leur futur métier se rendent compte que ce n’est pas fait pour eux… D’où l’intérêt de couvrir ses arrières en se renseignant bien à l’avance sur ce qui nous attend (forum des métiers, témoignages, référents filières, associations étudiantes de chaque filières, …). Dans le cas où ça t’arriverait, sache que ce n’est tout de même pas une fatalité et qu’on peut toujours trouver une manière de rebondir !
Il faut s’attendre à une rythme de vie soutenu en s’engageant dans ces études, sur un plus ou moins long terme selon la filière et le mode d’exercice visé.
La PACES c’est la première année de médecine.
La PACES est en effet la première année du cursus d’un médecin, et elle a lieu à la faculté de médecine à Strasbourg (ce n’est pas partout le cas !). … MAIS va donc jeter un oeil à l’onglet faux.
La PACES est la Première Année Commune aux Etudes de Santé.
A Strasbourg elle permet d’accéder à de nombreuses filières médicales (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie) et paramédicales (Masseur-kinésithérapeute, Ergothérapeute, Psychomotricien).
Un médecin doit donc autant faire la première année de pharmacie, qu’un dentaire doit faire la première année de sage-femme ou qu’un sage-femme fait la première année de médecine puis que c’est la même année, qu’on appelle la PACES.
A noter que certains (les petits originaux) se distinguent comme les kiné pour qui l’année post-PACES s’appelle l’année de K1 et est donc la « première année de kiné ». Oui, oui, c’est compliqué, c’est pour ça qu’on appelle ça la PACES : on évite ainsi les confusions.
And last but not least : en PACES on ne fait pas de médecine a proprement parler… Il s’agit plutôt de matières théoriques annexes permettant parfois de mieux comprendre des disciplines médicales et ta future pratique en tant que professionnel (comme la chimie, les maths, l’anatomie, la pharmacologie, les sciences humaines, etc).
En PACES, c’est la jungle, il faut se méfier de tout le monde et se préparer au bizutage.
Il fût un temps, d’après la légende, les doublants (qui tentent le concours pour la deuxième fois) avaient tendance à empêcher les primants (qui tentent le concours pour la première fois) de se concentrer…
Aujourd’hui, les primants et les doublants ne sont pas dans les mêmes amphi. L’atmosphère est globalement très studieuse. Tu tomberas sur des tordus avec un esprit de concours sans limite qui seront peut être désagréables, mais c’est très loin d’être le quotidien d’un PACES…
Les différentes associations organisent des moments de cohésion et de rencontre (coucou l’AAEMS et l’AAEPS en particulier) auxquels on t’invite à participer, comme la PINS.
Les moments de TD et les séances de tutorat en petits groupes sont aussi propices à certaines rencontres et moment d’entre-aide.
On est d’ailleurs très nombreux à avoir rencontré de bons amis en PACES ! Souvent le genre d’ami avec qui on a vécu assez de galères pour que ce soit du solide en plus de ça, que demande le peuple. Tu vois donc que la réalité est, encore une fois, assez éloignée des fantasmes de la population générale sur la PACES.
C’est pas la bisounourserie mais tu trouveras certainement des personnes de confiance !
Point bizutage : il est interdit par la loi. Si vous le subissez ou le constatez, veuillez en avertir les personnes compétentes. Le bizutage, humiliant et dégradant, n’est pas pratiqué en PACES à Strasbourg, et n’a lieu d’être nulle part et dans aucune circonstance.
En PACES, il faut dire adieu à sa vie sociale, à son sommeil, et à une hygiène de vie correcte de manière générale.
On constate que la vie des étudiants, et a fortiori des étudiants en santé, est souvent caractérisée par une mauvaise qualité de vie, comme le témoignent diverses études. Ceci est tantôt à imputer à une condition sociale et psychologique précaire mais peut être allégée, ce n’est pas une fatalité, viens donc faire un tour dans l’onglet « faux ».
En PACES, la pression est telle qu’il est facile de tomber dans l’écueil du travail acharné contre productif. Nous constatons souvent en effet, en temps que membres du tutorat ou dans le cadre de nos parrainages et témoignages, que nombreux sont ceux qui négligent leurs périodes de repos et leur propres bien-être.
Souvent, ces sacrifices qui sont fait dans le but de travailler toujours plus, finissent malheureusement par se retourner contre les étudiants en réduisant la qualité de leur travail. Sans compter les effets que ce type de comportement peut avoir à long terme sur la vie des étudiants…
Plusieurs solutions s’offrent à toi pour alléger ton quotidien et améliorer aussi bien ton bien-être ainsi que ta qualité de travail. Voici quelques pistes, que tu pourras compléter avec ce qu’on te propose chaque année comme évènements et outils :
S’entourer
Selon ta méthode de travail et tes possibilités, tu peux choisir de vivre en colocation ou avec ta famille. Tu trouveras les pour et contre de ces options dans les témoignages !
Tu peux te faire parrainer par quelqu’un d’une année supérieure comme c’est proposé chaque année.
N’hésite jamais à te confier à un personnel compétent si la situation se dégrade pour toi, notamment aux professionnels du CAMUS.
Bien dormir
Il est prouvé que le repos te permet à la fois de retenir ce que tu as vu dans la journée, mais aussi de t’aider à être plus concentré et efficace la journée suivante. Ecoute toi et dors donc autant que tu en as besoin !
Fais des pauses
Faire des pauses te permets de te récompenser de ton travail. Une fois l’esprit changé, tu pourras ré-attaquer une séance de révisions plus efficacement et sereinement.
Bien manger et avoir une activité physique et/ou sportive régulière
Oui c’est possible ! Même en PACES !
On fait un deux en un 😉
- J’étais mauvais.e au lycée, je peux pas prétendre être bien classé en PACES.
- J’ai pas étudié de matières scientifiques au lycée, j’aurai pas ma PACES.
La plupart de ceux qui réussissent la PACES ont en général eu une mention au bac, un bac S en général, et une mention TB ou B.
Mais va donc voir le versant « faux », tu verras que c’est à nuancer !
En fait c’est biaisé, parce que ceux qui n’ont pas le profil de l’onglet « vrai » tentent moins la PACES (et si on essaie pas on a peu de chance d’y arriver).
Mais ceux qui n’ont pas ce profil et qui ont essayé on parfois réussi ! Vous pouvez d’ailleurs le constater dans nos témoignages (alors que nous n’avons pas cherché particulièrement à récolter des témoignages de ces personnes d’ailleurs).
Comment on peut l’expliquer pour le domaine scientifique ?
Déjà, en PACES c’est surtout le raisonnement scientifique qui compte, plus que les connaissances. En effet, les connaissances des 3 ans de lycée correspondent à une infime partie des connaissances en PACES. Le raisonnement scientifique est un raisonnement logique que l’on peut apprendre, et qui rentre à force de le pratiquer. Il peut aider à comprendre les cours qui sont à apprendre en PACES. Les bases scientifiques peuvent donc être rattrapées en arrivant en PACES, notamment avec la Pré-rentrée des PACES que propose gratuitement le T2S qui pose les bases utiles pour aborder sa PACES.
Et en ce qui concerne ton niveau au lycée
Premièrement, demande toi pourquoi tu as eu du mal à avoir un bon niveau au lycée. Parce que tu n’étais pas intéressé ? Parce que tu n’étais pas motivé ? Parce que tu te contentais de l’effort minimum ? Si c’est « oui » pour les questions précédentes, alors demande toi si tu es capable de changer d’état d’esprit en PACES et tu sauras si c’est surmontable. Si tu donnais toute ton âme et que tu étais motivé mais que ça ne suffisait pas, alors soit c’était un problème de capacité soit de méthode, et dans ce cas cf le point suivant !
Ensuite, quand tu arrives à la fac, et particulièrement au lycée, tu dois de toute façon revoir toute ta méthode de travail. La quantité de cours et la méthode d’évaluation changent radicalement, et tu dois trouver ta méthode qui te permettra à toi de réussir, en te nourrissant de nos petits tips et surtout de tes propres échecs et réussites.