La.le maïeuticien.ne, étymologiquement, détient le savoir sur la femme (d’où le terme sage-femme qui est donc à la fois adapté pour désigner les femmes et les hommes maïeuticien.nes !).
Sommaire
Le métier
Le métier de sage-femme est une profession médicale qui peut s’exercer de nombreuses manières et, spoiler, ne concerne pas seulement la femme enceinte ! En effet, ceci dépend entre autre du lieu d’exercice mais aussi des éventuels diplômes complémentaires décrochés.
Où ?
La majorité des sages-femmes (80%) ont une activité hospitalière, qui peut se faire dans un hôpital public, une clinique privée, un centre de planification ou encore un centre de procréation médicalement assistée (PMA).
Mais la maïeutique peut aussi êtres exercée en cabinet de ville, c’est l’activité libérale. Elle est alors surtout axée sur le suivi gynécologique de toutes les femmes (indépendamment de leur projet ou absence de projet de grossesse) et le suivi de grossesse. C’est une activité de plus en plus plébiscitée par les sages-femmes !
Pour finir, certain.e.s font le choix de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) ou des ONG (humanitaires principalement).
Quoi ?
Chez toutes les femmes : contraception et suivi gynécologique de prévention si pas de pathologie importante (à noter que la.le sage-femme est compétent.e pour dépister les pathologies et saura rediriger si besoin).
Par exemple : prescription, pose et retrait de contraception, dépistage (frottis) et prévention, diagnostic de certaines pathologies (liste définie), prescription, éducation à la santé, écoute et information, IVG médicamenteuse…
Chez les femmes ayant un projet de grossesse, à tout moment elle est apte à faire : prévention, dépistage, et prise en charge des addictions, prévention, dépistage et prise en charge des IST (infections sexuellement transmissibles), éducation sexuelle, prodiguer des conseils hygiéno-diététiques
Pendant la grossesse elle sera habilité à faire les consultations prénatales, les échographies les prescriptions (biologie, médicaments, arrêts de travail, vaccin…), les dépistage des facteurs de risques ou des pathologies, donner des conseils hygiéniques de prévention, un suivi à domicile…
Pendant l’accouchement diagnostic et prise de décision, surveillance clinique et technique : veiller au bon déroulement de l’accouchement, suivi et accompagnement de la femme et du couple, pratique de l’accouchement normal, examen et soins du nouveau-né, réanimation du nouveau-né…
Après la naissance : surveillance et soins de la mère et de l’enfant, soutien à l’allaitement et à la parentalité, suivi à domicile, examen post-natale, rééducation post-natale, consultation de contraception et suivi gynécologique de prévention, pratique des vaccinations…
Après diplôme complémentaire le champ des possibles s’élargit d’autant plus : acupuncture, homéopathie, tabacologie, addictologie, sexologie…
Les études
Une première année en LSpS :
Au cours des quatre années suivantes, nous alternons stages et enseignements théoriques.
La DFGSMa2 (Formation Générale en Sciences Maïeutiques 2ème Année) est composée :
- d’un stage infirmier de 6 semaines
- d’un stage en maternité de 6 semaines (Salle de naissance et suites de couches)
- des cours théoriques, TP et TD ayant pour objectif l’apprentissage de la physiologie et pathologie des différents systèmes, et la découverte de la pédiatrie et de l’obstétrique.
La DFGSMa3 (Formation Générale en Sciences Maïeutiques 3ème Année) est composée :
- 24 semaines de stages
- Des cours théoriques, TP et TD ayant pour objectif l’apprentissage de la physiologie obstétricale, pédiatrique et gynécologique
La DFASMA1 et DFASMA2 ont pour objectif :
- Le diagnostic et la connaissance de la pathologie obstétricale, gynécologique et pédiatrique
- L’initiation à l’AMP, l’échographie
- L’approfondissement des connaissances pharmacologiques
- L’initiation à la recherche
AMESFA : association locale des SF (Strasbourg)
ANESF (association nationale des SF)
Ordre des SF qui réglemente la profession, avec des fiches et résumés de nos compétences, des mini-films d’info…